Logan: un film poignant

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Je vais être peut-être le énième blog à parler de ce film, mais je crois que je tiens à le partager avec vous.

Grâce à un article de Radagast sur cuk.ch, vous savez peut-être que j’apprécie le monde Marvel et ses super-héros.

 

 

En effet, j’ai grandi à la lecture des comics de l’époque qui sortaient mensuellement ou moins fréquemment, avec des histoires en feuilleton de plusieurs personnages différents.

Parmi ceux-ci, les X-Men ont toujours eu une place à part, de part la teneur de son propos, axé sur les différences, et sa manière de vivre avec, de les combattre, ou de les accepter.
Parmi les X-Men, comme beaucoup de monde un personnage a capté mon attention depuis longtemps: Wolverine, ou Logan, ou James Howlett. Il fait partie des « gentils », et pourtant, il est brutal, animal, bestial. Il n’a peur de rien pour ses amis, lorsqu’il accepte d’en avoir, et fait souvent le sale boulot. Son pouvoir? il guérit très vite. Son corps se régénére. Du coup, il peut supporter une autre mutation, qui lui a conféré 3 griffes à chaque mains. A chaque fois qu’elles sortent, elles déchirent sa peau. Mais vu qu’il guérit vite, ce n’est que peu grâve. Par contre, ce n’est pas parce que son corps se remet rapidement qu’il ne lui reste aucune trace. C’est un personnage tourmenté, qui en supporte bien plus que ce qu’il veut bien montrer.

Concernant le passage au cinéma, le choix de Hugh Jackman pour l’interprêter a été un coup de maître. Il a véritablement donné vie à ce personnage. Et pourtant, les films sont de qualités inégales. Je ne parle pas des films consacrés aux X-Men, mais vraiment des 3 consacrés uniquement à Wolverine.

Le dernier est sorti il y a un peu plus d’un mois: « Logan ».

Je ne veux pas spoiler, donc voici le résumé officiel:

Dans un futur proche, un certain Logan, épuisé de fatigue, s’occupe d’un Professeur X souffrant, dans un lieu gardé secret à la frontière Mexicaine. Mais les tentatives de Logan pour se retrancher du monde et rompre avec son passé vont s’épuiser lorsqu’une jeune mutante traquée par de sombres individus va se retrouver soudainement face à lui.

On y voit donc un Logan vieilli, parce qu’il vieillit tout de même, fatigué, souhaitant rompre avec le passé de violence.

Ce film marque également, et ce n’est pas une surprise vu que ça énormément été dit, la dernière apparition de Hugh Jackman dans la peau de Wolverine.

En bref, ce film est époustouflant! Il est sombre et lumineux à la fois, porté par une vraie histoire touchante, non pas de super-héros, mais d’hommes et de femmes luttant pour vivre décemment. L’ambiance y est crade, telle un road-movie dans l’Amérique profonde.

Je n’ai jamais vu quant de profondeur dans un film de ce type. C’est le premier, à mon sens, qui arrive à retranscrire les grandes qualités du comics, en ce sens-là, car ces oeuvres ne sont pas que du grand spectacle. Les aventures de ces personnages se déclinent dans un nombre incroyable de récits et sur près de 50 ans d’édition. Comment rendre cette richesse en quelques films?

Et que dire des actrices et acteurs? Patrick Stewart et Hugh Jackman donnent des frissons, tant leur jeu est incarné. Et la jeune Dafné Keen y est formidable.

Je vous le dit, parce qu’on est entre nous et que je n’ai aucun problème à assumer cela: j’ai pleuré à la fin de ce film. Mais pas que… ce film m’a fait passé par plusieurs émotions intenses: la trouille, la joie, l’espoir, la tristesse, la colère, l’admiration, le dégoût. Et au final, l’impression d’avoir vu bien plus qu’un film de super-héros. Un film humain, terriblement, avec tous les contrastes de notre condition.

Bref, je vous le conseille, mais attention tout de même, il est classé pour les plus de 16 ans, et ce n’est pas pour rien. Il est violent! Donc, il faut s’accrocher un peu, surtout si vous n’êtes pas blasé par ce genre de film.

Si vous ne l’avez pas encore vu, voila la bande annonce: